Destinations surtouristiques : Les villes les plus surpeuplées d'Europe

Destinations surtouristiques : Les villes les plus surpeuplées d'Europe

L'Europe reste l'une des destinations touristiques les plus appréciées au monde, attirant chaque année des millions de visiteurs grâce à sa riche histoire, sa culture vibrante et ses paysages époustouflants. Cependant, la croissance rapide du tourisme a conduit à un phénomène connu sous le nom de surtourisme, où les villes populaires luttent pour équilibrer l'afflux de voyageurs avec la qualité de vie des résidents et la durabilité des environnements locaux. Comprendre quelles sont les villes où la pression touristique est la plus forte peut aider les voyageurs à faire des choix plus éclairés et à explorer des joyaux moins connus. Cet article se penche sur les statistiques relatives au surtourisme, révèle les villes les plus visitées d'Europe et donne un aperçu de la manière dont le tourisme peut être apprécié de manière responsable dans toute l'Europe.


Principales conclusions :



  • Majorque se classe en tête de l'indice composite du surtourisme avec un score de 1,00, avec 51,2 millions de nuitées touristiques et 25 300 nuitées pour 1 000 habitants.

  • Paris occupe la première place en termes de densité touristique, avec un nombre impressionnant de 418 300 nuitées par kilomètre carré.

  • Rome est la destination européenne la plus surpeuplée pour le tourisme culturel en Europe, avec 23,3 millions de visites de musées par an.



Pertinence du problème du surtourisme en Europe : des villes surpeuplées


Le surtourisme est devenu un problème de plus en plus urgent dans de nombreuses destinations européennes. Alors que le tourisme est vital pour les économies locales, le nombre excessif de visiteurs peut submerger les infrastructures, perturber la vie locale et dégrader les biens culturels et naturels. Le problème ne se limite plus aux saisons de pointe ou aux sites célèbres ; il affecte des communautés entières et des écosystèmes tout au long de l'année.


Pourquoi le surtourisme est-il un problème ?



  • L'impact sur l'environnement. Le surtourisme contribue à la pollution, à la surpopulation des zones naturelles, à la dégradation de l'environnement et à l'utilisation non durable de ressources essentielles telles que l'eau et la nourriture, en particulier dans des écosystèmes déjà fragiles.

  • Pression sociale. Les habitants sont souvent confrontés à l'exclusion des espaces publics, à la promiscuité dans la vie quotidienne et à la réduction de la qualité des services. Cela peut conduire à une hostilité croissante entre les habitants et les touristes.

  • Déséquilibre économique. Si le tourisme apporte des revenus, il peut aussi provoquer l'inflation, augmenter les prix des logements et fausser les marchés locaux de l'emploi. Dans de nombreuses villes, les industries traditionnelles déclinent au profit des locations à court terme et des emplois de service.

  • Dégradation culturelle. Le tourisme de masse risque d'éroder l'identité locale et le patrimoine culturel. Il conduit souvent au vandalisme ou à l'utilisation abusive des sites historiques, déplace les entreprises locales et transforme les traditions culturelles en spectacles touristiques.


Les destinations les plus visitées d'Europe atteignent un point de basculement où la croissance incontrôlée du tourisme menace la durabilité à long terme. Pour lutter efficacement contre le surtourisme, les villes doivent mettre en œuvre des stratégies de gestion des visiteurs plus intelligentes, protéger les intérêts des communautés et promouvoir d'autres destinations. Sans une intervention significative, les coûts du surtourisme pourraient finalement l'emporter sur ses avantages.


Solutions au surtourisme dans les hauts lieux du tourisme en Europe


Ces dernières années, les médias ont accordé une grande attention à la question des endroits où il y a trop de touristes, en particulier dans les villes les plus emblématiques d'Europe. La couverture médiatique dans les médias internationaux, les vidéos virales sur les réseaux sociaux et les manifestations locales ont rendu les conséquences du tourisme de masse très visibles. Dans nombre de ces villes, les habitants se sont élevés contre l'afflux incontrôlé de visiteurs, appelant les autorités locales à agir. En conséquence, ces destinations sont devenues des symboles du surtourisme et de la lutte complexe pour trouver un équilibre entre l'attrait des visiteurs et la durabilité urbaine.

Voici un bref aperçu de la situation dans plusieurs des villes européennes les plus touchées :

  • Barcelone (Espagne). Le tourisme de masse fait grimper le prix des loyers, déplace les résidents locaux, augmente le bruit dans les quartiers centraux et attire des vagues de croisiéristes. La ville a limité le nombre d'hôtels dans le centre, interdit les nouvelles locations de courte durée et lancé des campagnes telles que "Respect BCN" L'activité touristique est fortement concentrée dans le quartier gothique, sur la plage de Barceloneta et autour de la Sagrada Família.

  • Venise (Italie). Dépeuplement, érosion culturelle, dégradation de l'environnement et inondations causées par des vagues de touristes et de bateaux de croisière. Venise a interdit aux grands bateaux de croisière d'entrer dans le centre historique, a introduit un droit d'entrée (à partir de 2024) et a mis en place un système de réservation pour contrôler le nombre de visiteurs. Le nombre de touristes dépasse largement la population résidente de la ville chaque jour.

  • Amsterdam (Pays-Bas). Le tourisme festif centré sur le quartier rouge et la culture du cannabis a perturbé la vie quotidienne et nui à la réputation de la ville. Les autorités ont interdit la création de nouvelles boutiques de souvenirs dans le centre-ville, limité le trafic des croisières, appliqué des règles strictes concernant Airbnb et lancé les campagnes "Enjoy & Respect" (Profitez et respectez) et "Stay Away" (Restez à l'écart). La ville adopte une position active contre le "hooliganisme touristique" et encourage le tourisme alternatif.

  • Dubrovnik (Croatie). La vieille ville est surpeuplée, surtout depuis qu'elle a gagné en popularité grâce à Game of Thrones. Les bateaux de croisière dominent et la qualité de vie locale s'est dégradée. L'accès à la vieille ville est limité à 4 000 visiteurs à la fois, et le tourisme hors saison est encouragé. L'économie de Dubrovnik dépend fortement du tourisme de croisière, ce qui la rend vulnérable aux chocs extérieurs.

  • Paris (France). La surpopulation près de la Tour Eiffel, du Louvre et de Montmartre, l'augmentation des locations de courte durée et la perte d'une vie de quartier authentique dans le centre de la ville. Paris a renforcé le contrôle des annonces Airbnb, lancé des campagnes de lutte contre le tourisme et élargi les zones piétonnes. Étant l'une des villes les plus visitées au monde (plus de 30 millions de touristes par an), Paris doit trouver un équilibre unique entre la visibilité mondiale et les besoins locaux.

  • Rome (Italie). La surpopulation à proximité des principaux monuments comme le Colisée et le Vatican, le mauvais comportement des touristes (par exemple, se baigner dans les fontaines) et les problèmes d'assainissement. Les autorités ont imposé des amendes pour conduite inappropriée, introduit des règles de comportement en public et fermé certaines places la nuit. Rome accueille un mélange de tourisme religieux, culturel et de masse, ce qui accentue les pressions.

  • Prague (République tchèque). Forte densité de touristes dans la vieille ville, tourisme alimenté par l'alcool, embourgeoisement et déplacement des résidents de longue date. La ville réglemente l'expansion des hôtels, limite les nuisances de la vie nocturne et lance des campagnes pour changer son image touristique. Le tourisme domine l'économie locale dans le centre, mais les habitants ont de plus en plus l'impression que la ville est construite davantage pour les visiteurs que pour eux.

  • Lisbonne (Portugal). Croissance rapide du tourisme depuis les années 2010, boom des propriétés Airbnb, déplacement des résidents, pollution sonore et transports tendus. Les autorités ont imposé des limites à l'hébergement touristique, introduit de nouvelles règles de développement urbain et promu des itinéraires alternatifs. Lisbonne est également devenue un point névralgique pour les nomades numériques, ce qui intensifie la pression sur le marché du logement.


Ces villes sont devenues des symboles mondiaux du surtourisme, non seulement en raison de leur beauté ou de leur popularité, mais aussi parce que les conséquences de la saturation touristique ont suscité un débat public, un examen minutieux de la part des médias et une action politique.

Toutefois, ces huit villes sont loin d'être les seules à être confrontées à de tels défis. Dans toute l'Europe, de nombreuses destinations plus petites ou moins connues sont également confrontées aux pressions d'un tourisme non durable, souvent sans bénéficier des mêmes ressources ou de la même visibilité pour s'attaquer au problème.

Si de nombreux voyageurs recherchent les lieux les plus emblématiques, d'autres recherchent activement les destinations touristiques les moins fréquentées afin de profiter d'une expérience plus détendue. En revanche, cette section se concentre sur les villes les plus visitées d'Europe, des centres animés qui attirent des millions de touristes chaque année et définissent le paysage touristique du continent.


Les villes les plus visitées d'Europe


Avec des dizaines de millions de nuitées chaque année, certaines villes européennes sont confrontées à une pression croissante sur le logement, les infrastructures et la vie quotidienne, ce qui montre à quel point le tourisme s'est concentré sur une poignée de points névralgiques.

The most visited cities in Europe

Quelle est la ville la plus touristique ?



  • Majorque est en tête du classement avec plus de 51,2 millions de nuitées, dépassant même des capitales comme Paris (43,9 millions) et Rome (41,1 millions).

  • L'Espagne domine la liste des villes les plus touristiques : 9 des 20 premières destinations, dont Barcelone, Tenerife et Madrid, ce qui témoigne de l'attrait qu'elle exerce sur l'ensemble du pays, qu'il s'agisse de villes ou d'îles.



Top 10 des villes les plus visitées en Europe par nombre de nuits passées dans des hébergements touristiques



  1. Majorque (Espagne) - 51,2 M

  2. Paris (France) - 43,9 M

  3. Rome (Italie) - 41,1 M

  4. Barcelone (Espagne) - 39.8 M

  5. Venise (Italie) - 38.2 M

  6. Bolzano (Italie) - 36.1 M

  7. Tenerife (Espagne) - 34.3 M

  8. Alicante (Espagne) - 32.0 M

  9. Madrid (Espagne) - 30.2 M

  10. Malaga (Espagne) - 29.7 M


Les villes les plus visitées d'Europe peuvent offrir des attractions de classe mondiale, mais elles ont aussi une forte densité de touristes, en particulier pendant les saisons de pointe. Les voyageurs à la recherche d'une expérience plus détendue peuvent envisager de se rendre dans ces villes pendant les mois intermédiaires ou d'explorer des villes voisines moins connues. En outre, il est vivement conseillé de réserver à l'avance un hébergement dans ces destinations très demandées afin d'éviter des prix trop élevés ou des options limitées.

Pour mieux comprendre l'intensité du tourisme au niveau local, la section suivante examine les nuitées pour 1 000 habitants dans les villes européennes, offrant ainsi une image plus claire de l'impact du tourisme sur la vie urbaine quotidienne.


Nuitées pour 1 000 habitants dans les villes européennes


Si le nombre total de touristes vole souvent la vedette, l'impact réel du tourisme se fait surtout sentir dans les endroits où le nombre de visiteurs dépasse largement celui de la population locale. Ce graphique classe les régions européennes en fonction du nombre de nuitées touristiques par habitant, révélant ainsi les endroits où le tourisme sature le plus la vie quotidienne.

Overnight stays per 1K inhabitants in European cities

  • Le sud de la mer Égée (Grèce) arrive en tête avec 57 200 nuitées touristiques pour 1 000 habitants, ce qui signifie que chaque habitant correspond à plus de 150 nuitées touristiques par an.

  • Plusieurs régions dépassent les 40 000 nuitées touristiques par habitant, notamment la Croatie adriatique (Croatie) et Bolzano (Italie), ce qui souligne l'intensité de la pression touristique dans les économies saisonnières axées sur les loisirs.



Top 10 des villes européennes par nombre de nuits passées dans des hébergements touristiques pour 1 000 habitants



  1. Sud de la mer Égée (Grèce) - 57,2 K

  2. Croatie adriatique (Croatie) - 49,1 K

  3. Iles Ioniennes (Grèce) - 45,7 K

  4. Bolzano (Italie) - 44.4 K

  5. Îles de la mer Égée (Grèce) - 32.3 K

  6. Zélande (Pays-Bas) - 28.8 K

  7. Crète (Grèce) - 28.2 K

  8. Algarve (Portugal) - 28.0 K

  9. Corse (France) - 26.7 K

  10. Îles Baléares (Espagne) - 25.3 K


Si vous envisagez de visiter l'une de ces destinations à ratio élevé, sachez que si le charme est indéniable, les infrastructures et les logements peuvent être mis à rude épreuve pendant les périodes de pointe. En optant pour des choix de voyage responsables, comme éviter les locations à court terme dans les zones résidentielles ou visiter en basse saison, vous pouvez réduire votre empreinte et vivre une expérience plus authentique et plus détendue. Soutenir les entreprises locales en dehors des centres touristiques contribue également à un tourisme plus équilibré et durable.

Au-delà du nombre total de visiteurs, la concentration de touristes par kilomètre carré révèle les villes européennes où la pression touristique est la plus forte en termes de densité spatiale, mettant ainsi en évidence les points chauds où le surtourisme est le plus intense.


Concentration de touristes dans les villes européennes par kilomètre carré


Le surtourisme n'est pas seulement une question de nombre de visiteurs, c'est aussi une question de concentration du tourisme dans un espace urbain limité. Ce classement révèle les villes européennes qui comptent le plus grand nombre de nuitées touristiques par kilomètre carré, mettant en évidence l'intense pression spatiale que le tourisme peut exercer sur des destinations compactes et très fréquentées.

Concentration of tourists in European cities per square km

  • Paris domine avec un nombre étonnant de 418 300 nuitées touristiques par kilomètre carré, dépassant de loin les autres villes et reflétant son statut d'aimant touristique mondial.

  • Des centres urbains comme Copenhague (63,9 K) et Munich (59,8 K) sont également confrontés à une forte densité touristique, ce qui pose des problèmes d'espace, de transport et de qualité de vie au niveau local.



Top 10 des villes européennes selon le nombre de nuits passées dans des hébergements touristiques par km2



  1. Paris (France) - 418,3 K

  2. Athènes (Grèce) - 88,5 K

  3. Copenhague (Danemark) - 63,9 K

  4. Munich (Allemagne) - 59.8 K

  5. Hauts-de-Seine (France) - 46.3 K

  6. Bruxelles (Belgique) - 44.0 K

  7. Francfort (Allemagne) - 41.7 K

  8. Bâle (République tchèque) - 40.9 K

  9. Vienne (Autriche) - 39.7 K

  10. Malte (Malte) - 38.8 K


Lorsque vous visitez des villes à forte densité touristique, attendez-vous à des rues bondées, à de longues files d'attente et à une flexibilité limitée en matière d'hébergement, en particulier pendant les mois de pointe. Pour améliorer votre expérience, préparez-vous à l'avance, explorez les quartiers voisins pour vous loger et vous restaurer, et utilisez les transports publics pour alléger la pression sur les zones centrales. Le fait d'être attentif à votre présence dans les quartiers locaux contribue également à améliorer les relations entre les visiteurs et les habitants des zones surchargées.

Le tourisme culturel joue un rôle clé dans toute l'Europe. L'analyse du nombre de visiteurs de musées dans les villes européennes permet de déterminer les destinations qui attirent le plus les amateurs d'art et d'histoire.


Nombre de visiteurs de musées dans les villes européennes


À l'heure où le tourisme à outrance façonne les voyages modernes, les institutions culturelles telles que les musées offrent non seulement un enrichissement, mais aussi un soulagement dans les rues surpeuplées, mais certaines villes enregistrent une fréquentation extraordinaire de leurs musées. Ces chiffres reflètent les villes où le tourisme culturel est florissant et où les musées deviennent des pôles d'attraction majeurs.

Number of museum visitors in European cities

  • Rome est en tête de liste avec 23,3 millions de visiteurs de musées, soit près de trois fois plus que la deuxième ville du classement, Florence (9,6 millions).

  • Florence, Naples et Paris forment un groupe intermédiaire solide, attirant chacune entre 8 et 10 millions de visiteurs par an.

  • Des villes comme Porto (3,6 millions) et Budapest (4 millions) ont une fréquentation de musée plus faible, offrant des expériences culturelles potentiellement moins fréquentées.



Top 10 des villes européennes en termes de visites de musées



  1. Rome - 23.3 M

  2. Florence - 9.6 M

  3. Naples - 8.9 M

  4. Paris - 8.0 M

  5. Milan - 5.2 M

  6. Bruxelles - 4.2 M

  7. Venise - 4.1 M

  8. Lisbonne - 4.1 M

  9. Budapest - 4.0 M

  10. Porto - 3.6 M


Rome est de loin le poids lourd culturel en matière de tourisme muséal en Europe, ce qui en fait une visite incontournable pour les amateurs d'art et d'histoire, mais il faut s'attendre à une grande affluence. Florence et Naples attirent également un nombre impressionnant de visiteurs et offrent un patrimoine archéologique et de la Renaissance d'une grande richesse. D'autre part, des villes comme Porto et Budapest sont idéales pour les voyageurs qui souhaitent vivre une expérience plus riche sans être submergés par les touristes. Pensez à programmer vos visites pendant les saisons intermédiaires pour profiter de ces centres culturels avec moins de files d'attente et plus d'espace pour respirer.


Musées les plus visités en Europe



  1. Louvre, Paris (France)

  2. Musées du Vatican, Vatican (Cité du Vatican)

  3. British Museum, Londres (Royaume-Uni)

  4. Natural History Museum, Londres (Royaume-Uni)

  5. Tate Modern, Londres (Royaume-Uni)

  6. Musée D'Orsay, Paris (France)

  7. Musée national du Prado, Madrid (Espagne)

  8. Ermitage d'État, Saint-Pétersbourg (Russie)

  9. Victoria and Albert Museum, Londres (Royaume-Uni)

  10. National Gallery, Londres (Royaume-Uni)



Quel est le musée le plus visité en Europe ?



  • Le Louvre à Paris est le musée le plus visité d'Europe, attirant environ 8,9 millions de visiteurs (touristes et locaux) chaque année, dépassant même les musées du Vatican et les principales institutions londoniennes.


Lorsque les voyageurs recherchent les villes ayant le plus grand nombre d'hôtels ou se demandent quelle ville a le plus grand nombre d'hôtels, ils recherchent souvent des lieux qui sont non seulement populaires, mais aussi bien équipés pour accueillir d'importants flux de touristes.

L'une des façons de mesurer la capacité d'accueil d'une destination est d'examiner le nombre de lits pour 1 000 habitants. Cet indicateur révèle à quel point le tourisme est ancré dans l'économie et l'infrastructure locales des pays européens.


Nombre de places-lits pour 1 000 habitants dans les pays européens


La disponibilité de places d'hébergement pour les touristes par rapport à la population locale est un facteur essentiel pour gérer la pression touristique et assurer le confort des visiteurs. Ces données mettent en évidence les pays européens ayant la plus grande capacité d'hébergement pour 1 000 habitants, ce qui permet de savoir où les infrastructures sont les mieux préparées pour faire face à l'afflux de visiteurs.

Number of bedplaces per 1K inhabitants in European countries

  • La Croatie arrive en tête avec 295 lits pour 1 000 habitants, ce qui reflète sa forte dépendance à l'égard du tourisme et des afflux saisonniers de visiteurs.

  • Les centres touristiques traditionnels comme l'Autriche (125), la Grèce (120) et la Norvège (111) ont également une densité de places-lits particulièrement élevée, ce qui indique que les infrastructures d'hébergement sont bien développées par rapport à leur population.



Top 10 des pays européens par nombre de places de lit pour 1 000 habitants



  1. Croatie - 295

  2. Autriche - 125

  3. Grèce - 120

  4. Norvège - 111

  5. Malte - 98

  6. Chypre - 92

  7. Slovénie - 90

  8. Italie - 89

  9. Luxembourg - 88

  10. Monténégro - 87


Si vous vous rendez dans des pays où la densité de places est très élevée, comme la Croatie ou l'Autriche, sachez que les périodes de pointe peuvent encore donner lieu à une forte concurrence pour l'hébergement, et qu'il est donc essentiel de réserver à l'avance. Inversement, les destinations où le nombre de lits est plus faible peuvent offrir une expérience plus exclusive, mais avec moins d'options d'hébergement, d'où l'importance de la planification et de la flexibilité. L'exploration d'hébergements alternatifs, comme les maisons d'hôtes ou les B&B locaux, peut améliorer votre séjour et soutenir les communautés locales.

Outre les hauts lieux établis, il est important de mettre en lumière les destinations européennes qui connaissent la croissance la plus rapide, qui gagnent rapidement en popularité et qui redessinent le paysage touristique du continent.


Les destinations de voyage à forte croissance en Europe


Si certaines villes sont depuis longtemps des pôles d'attraction touristiques, d'autres gagnent rapidement en popularité, ce qui pose de nouveaux défis en matière d'infrastructures et de gestion des visiteurs. Cette liste met en lumière les villes et régions européennes qui connaîtront les plus fortes augmentations en pourcentage du nombre d'arrivées de touristes entre 2020 et 2024.

Europes fastest growing travel destinations

  • Stuttgart, en Allemagne, arrive en tête avec une augmentation remarquable de 47 % du nombre de touristes, suivie de près par Bruxelles et Varsovie avec une croissance de 46 % chacune.

  • Plusieurs régions espagnoles, dont Madrid (44 %) et la Galice (42 %), enregistrent également de fortes augmentations, reflétant l'attrait croissant de l'Espagne au-delà de ses points chauds traditionnels.



Top 20 des destinations européennes en fonction de l'augmentation du nombre de touristes



  1. Stuttgart (Allemagne) - 47

  2. Bruxelles (Belgique) - 46

  3. Varsovie (Pologne) - 46

  4. Madrid (Espagne) - 44

  5. Brabant flamand (Belgique) - 44

  6. Vienne (Autriche) - 43

  7. Galice (Espagne) - 42

  8. Bucarest-Ilfov (Roumanie) - 42 %

  9. Îles Baléares (Espagne) - 40

  10. Madère (Portugal) - 40

  11. Karlsruhe (Allemagne) - 40

  12. La Rioja (Espagne) - 40

  13. Castille et León (Espagne) - 40

  14. Açores (Portugal) - 38

  15. Darmstadt (Allemagne) - 38

  16. Anvers (Belgique) - 38

  17. Guyane (France) - 37

  18. Mayotte (France) - 36

  19. Hambourg (Allemagne) - 36

  20. Navarre (Espagne) - 36


L'augmentation du nombre de touristes est souvent synonyme d'affluence accrue, en particulier pendant les périodes de pointe, et d'évolution de l'offre d'hébergement. Pour profiter au mieux de ces destinations en plein essor, envisagez de les visiter pendant les saisons intermédiaires, restez flexible dans vos projets et réservez votre hébergement à l'avance. Soutenir les destinations émergentes permet également de répartir le tourisme de manière plus homogène en Europe, réduisant ainsi la pression sur les hauts lieux classiques.

L'analyse du PIB touristique par pays montre clairement que l'impact économique du tourisme en Europe varie considérablement d'un pays à l'autre. Cette section explore le pourcentage du PIB touristique par pays en Europe, en mettant en évidence les nations qui dépendent le plus de l'industrie du voyage pour faire tourner leur économie.


Part du secteur du tourisme dans le PIB des pays européens


Le tourisme joue un rôle essentiel dans de nombreuses économies européennes, mais dans certains pays, il représente une part importante du PIB, soulignant à la fois les opportunités et les vulnérabilités liées aux flux de visiteurs.

Tourism sector share in GDP in European countries

  • La Croatie arrive en tête de liste avec une part de 11,2 % de son PIB, suivie de près par le Monténégro (10 %), ce qui met en évidence leur forte dépendance à l'égard des recettes touristiques.

  • Des économies plus importantes comme l'Espagne (6,4 %) et l'Italie (5,4 %) affichent également des parts substantielles de tourisme, ce qui reflète l'importance du secteur au-delà des petites îles ou des pays côtiers.



Les 10 premiers pays européens selon la part du tourisme dans le PIB



  1. Croatie - 11,2

  2. Monténégro - 10,0

  3. Espagne - 6,4

  4. Portugal - 6,3

  5. Grèce - 5,9

  6. Malte - 5,9

  7. Islande - 5,5

  8. Italie - 5,4

  9. Estonie - 4,9

  10. Irlande - 4,8


Lorsque vous visitez des pays dont le PIB touristique est élevé, vos dépenses jouent un rôle crucial dans le soutien des économies locales. En choisissant de soutenir les entreprises locales et les initiatives de tourisme responsable, vous aidez les communautés à prospérer. Toutefois, ces destinations peuvent être plus sensibles aux fluctuations saisonnières et aux effets du surtourisme. C'est pourquoi le fait de se rendre dans un pays en dehors des périodes de pointe ou d'explorer des régions moins touristiques peut améliorer votre expérience et profiter à la population locale.

Le surtourisme est devenu un problème pressant pour de nombreuses destinations européennes populaires. Nous allons mettre en lumière les dix villes les plus touchées par le surtourisme en Europe, en présentant des faits essentiels qui révèlent l'ampleur de la pression touristique et son impact sur les communautés locales et les infrastructures.


Top 10 des villes européennes touchées par le surtourisme : faits marquants


Voici les dix villes d'Europe les plus touchées par le surtourisme, classées en fonction d'un score composite reflétant le volume, la densité et la croissance du tourisme, et mettant en évidence les endroits où la pression exercée sur les infrastructures locales et la vie quotidienne atteint des niveaux critiques.


Le surtourisme à Majorque



  • Nuits passées dans des hébergements touristiques : 51.2 M

  • Nuitées par habitant : 25,3 K

  • Nuitées par km² : 14 K

  • Augmentation du nombre de touristes : 40%


Majorque est l'une des destinations touristiques les plus populaires d'Europe, avec une charge absolue élevée. Malgré une densité d'hébergement touristique relativement dispersée, le nombre élevé de nuitées par habitant et la croissance importante du tourisme exercent une pression sur les ressources naturelles, les infrastructures et la qualité de vie des résidents locaux. Les solutions consistent à encourager une répartition plus homogène des touristes tout au long de l'année, à développer l'écotourisme et à moderniser les infrastructures pour réduire la pression.


Le surtourisme à Paris



  • Nuits passées dans des hébergements touristiques : 43.9 M

  • Nuitées par habitant : 26,7 K

  • Nuitées par km² : 418 K

  • Visites de musées : 8 M


Les flux touristiques à Paris sont concentrés dans une zone très limitée, ce qui entraîne une grave surcharge des infrastructures de la ville, des problèmes de logement et une diminution de la qualité de vie des résidents. Le grand nombre de visites de musées renforce le statut culturel de la ville, mais accroît également la pression sur les monuments. Il est nécessaire de limiter le tourisme de masse dans le centre-ville, de soutenir le développement d'itinéraires alternatifs et de zones d'hébergement, et d'appliquer des réglementations plus strictes en matière de location de courte durée.


Le surtourisme à Rome



  • Nuits passées dans des hébergements touristiques : 41.1 M

  • Nuitées par habitant : 15,3 K

  • Nuitées par km² : 8 K

  • Visites de musées : 23,3 M


Rome enregistre un grand nombre de nuitées touristiques, ce qui exerce une pression sur son centre historique, son système de transport et son secteur du logement. Une densité modérée permet de réduire partiellement la pression, mais sans mesures ciblées, la situation risque de s'aggraver. Il est important de développer les infrastructures en dehors des zones centrales, de contrôler les flux touristiques et d'équilibrer le tourisme avec les besoins des résidents.


Le surtourisme à Barcelone



  • Nuits passées dans des hébergements touristiques : 39.8 M

  • Nuitées par habitant : 6,3 K

  • Nuitées par km² : 5 K

  • Augmentation du nombre de touristes : 39%


Barcelone est l'un des plus grands centres de tourisme culturel d'Europe, avec un nombre très élevé de visites de musées. La densité relativement faible des nuitées indique une distribution touristique dispersée, mais certaines zones urbaines connaissent des pénuries de logements et une surcharge des infrastructures. Il est essentiel de continuer à réglementer les locations à court terme et de développer des zones touristiques en dehors du centre-ville.


Le surtourisme à Venise



  • Nuits passées dans des hébergements touristiques : 38.2 M

  • Nuitées par habitant : environ 76,4 K

  • Nuitées par km² : 15 K

  • Visites de musées : 4 M

  • Augmentation du nombre de touristes : 32%


Venise a une densité extrêmement élevée de nuitées touristiques, ce qui crée une pression critique sur les infrastructures et l'environnement historique. Outre les défis écologiques, cette situation entraîne le dépeuplement et la dégradation du patrimoine culturel. Des mesures efficaces devraient inclure la limitation du nombre de touristes, la gestion des flux, le développement d'un tourisme durable et la préservation des monuments.


Le surtourisme à Bolzano-Bozen



  • Nuits passées dans des hébergements touristiques : 36.1 M

  • Nuitées par habitant : 44,4 K

  • Nuitées par km² : 5 K


Bolzano-Bozen a un nombre très élevé de nuitées par habitant, ce qui indique une forte pression touristique sur une zone relativement petite. L'activité touristique exerce une pression sur les infrastructures locales et les ressources naturelles. Les recommandations portent sur le développement de l'écotourisme, l'investissement dans l'expansion des infrastructures et l'équilibre entre le tourisme et le confort des résidents.


Le surtourisme à Ténériffe



  • Nuits passées dans des hébergements touristiques : 34.3 M

  • Nuitées par habitant : 18,7 K

  • Nuitées par km² : 17 K


Tenerife enregistre un nombre important de nuitées touristiques et une forte densité sur son territoire, ce qui pose des problèmes pour l'environnement et l'infrastructure urbaine. Il est nécessaire de mettre en œuvre des mesures pour réduire les pics saisonniers, promouvoir le tourisme vert et renforcer les contrôles environnementaux.


Le surtourisme à Alicante



  • Nuits passées dans des hébergements touristiques : 32.0 M

  • Nuitées par habitant : 25,0 K

  • Nuitées par km² : 5,5 K

  • Augmentation du nombre de touristes : 35%


Alicante attire beaucoup de touristes, mais la répartition sur le territoire est plus dispersée, ce qui réduit l'intensité de la surcharge des infrastructures. Il est important de soutenir les initiatives touristiques locales et de contrôler la construction de nouveaux hôtels.


Le surtourisme à Madrid



  • Nuits passées dans des hébergements touristiques : 30.2 M

  • Nuitées par habitant : 8,9 K

  • Nuitées par km² : 3,8 K

  • Augmentation du nombre de touristes : 44%


Madrid affiche une croissance stable des flux touristiques avec un nombre absolu important de nuitées. La densité modérée indique une répartition relativement homogène dans la ville. Pour préserver le confort des résidents et maintenir la qualité des services, le développement des infrastructures, la régulation des loyers et la promotion du tourisme culturel en dehors du centre-ville sont nécessaires.


Le surtourisme à Malaga



  • Nuits passées dans des hébergements touristiques : 29,7 M

  • Nuits passées par habitant : 17,6 K

  • Nuits passées par km² : 4,1 K

  • Augmentation du nombre de touristes : 36%


Málaga a un flux touristique important et modérément dense sur l'ensemble de son territoire. Les défis sont liés à la charge des infrastructures et au maintien de la qualité des services touristiques. Il est recommandé d'augmenter les investissements dans les transports et de développer l'offre touristique dans les zones environnantes.


Indice de pression du surtourisme : principales destinations européennes


Pour mieux comprendre l'impact du tourisme de masse sur les villes européennes, nous avons mis au point un indice composite du surtourisme. Cet indice intègre cinq indicateurs clés : le nombre total de nuits passées dans des hébergements touristiques, le nombre de nuits par habitant, le nombre de nuits par kilomètre carré, la croissance annuelle du nombre de touristes et le volume de visites dans les musées.

L'objectif est d'identifier les villes qui subissent la plus forte pression touristique par rapport à leur taille, leur population et leur capacité culturelle. Voici le classement des 20 villes européennes les plus touchées par le surtourisme sur la base de cet indice complet.

Overtourism Pressure Index: leading European destinations

  • Paris est en tête de l'indice de surtourisme avec plus de 43,9 millions de nuitées et un nombre stupéfiant de 418 280 nuitées par km², ce qui indique une densité touristique extrême dans le centre urbain.

  • Majorque a enregistré le volume absolu le plus élevé avec 51,2 millions de nuitées, ce qui exerce une pression saisonnière intense sur l'infrastructure limitée de l'île.

  • Barcelone combine une forte charge touristique et une demande culturelle, avec 39,8 millions de nuitées et 9,7 millions de visites de musées, ce qui met à rude épreuve l'espace public et les sites patrimoniaux.



Top 20 des villes européennes confrontées au surtourisme : classement composite



  1. Majorque (Espagne) - 1,00

  2. Barcelone (Espagne) - 0,96

  3. Rome (Italie) - 0,94

  4. Paris (France) - 0,92

  5. Venise (Italie) - 0,89

  6. Tenerife (Espagne) - 0,88

  7. Bolzano-Bozen (Italie) - 0,85

  8. Amsterdam (Pays-Bas) - 0,82

  9. Madrid (Espagne) - 0,81

  10. Malaga (Espagne) - 0,79

  11. Berlin (Allemagne) - 0,75

  12. Vienne (Autriche) - 0,72

  13. Lisbonne (Portugal) - 0.69

  14. Hambourg (Allemagne) - 0,67

  15. Budapest (Hongrie) - 0.65

  16. Francfort (Allemagne) - 0,64

  17. Prague (République tchèque) - 0,62

  18. Varsovie (Pologne) - 0.59

  19. Bruxelles (Belgique) - 0,58

  20. Stuttgart (Allemagne) - 0.56


Le surtourisme dans les principales destinations européennes n'est plus seulement une préoccupation locale ; il affecte l'expérience du voyageur, la durabilité et la préservation du patrimoine culturel. Des villes comme Paris, Majorque et Barcelone sont désormais confrontées au double fardeau de la surpopulation spatiale et de la pression sur les ressources. Pour favoriser les voyages durables, les visiteurs devraient envisager d'explorer d'autres villes pendant les saisons de pointe, de voyager en milieu de semaine plutôt que le week-end et de réserver des visites ou des musées à l'avance. Ces choix conscients permettent de préserver des lieux emblématiques tout en offrant une expérience de voyage plus détendue et plus authentique.


Conclusions de l'étude



  • Les hauts lieux de l'Europe du Sud sont en surchauffe. Des 51,2 millions de nuitées de Majorque aux musées bondés de Barcelone, en passant par les canaux encombrés de Venise, les principales villes du sud de l'Europe se débattent sous le poids du tourisme de masse. Ces destinations sont magnifiques, mais aussi parmi les plus submergées.
    Recommandation: Visitez-les pendant les saisons intermédiaires (printemps ou automne), explorez les quartiers hors des sentiers battus et logez dans des maisons d'hôtes locales afin de réduire la pression sur les quartiers centraux.



  • Les capitales historiques sont confrontées à un engorgement touristique. Paris, Rome et Madrid connaissent un afflux massif de touristes ; Paris à elle seule compte plus de 418 000 séjours au kilomètre carré. Attendez-vous à des foules sur tous les sites importants, à de longues files d'attente et à des prix plus élevés dans les centres-villes.
    Recommandation: Réservez tout à l'avance, prévoyez des visites tôt le matin ou en semaine, et découvrez la vie locale en dehors des centres historiques (comme le Trastevere à Rome ou le Canal Saint-Martin à Paris).

  • Les étoiles montantes telles qu'Amsterdam, Vienne et Lisbonne se sentent à l'étroit. Bien qu'elles ne soient pas toujours les premières en termes de nombre de visiteurs, des villes comme Amsterdam, Vienne et Lisbonne subissent une pression touristique croissante, à l'origine de tensions avec les habitants, de problèmes de logement et de transports en commun bondés.
    Recommandation: Respectez les règles locales, évitez les lieux de location à court terme et explorez les quartiers plus tranquilles pour une expérience plus authentique (et plus appréciée).



Méthodologie


Pour évaluer le surtourisme dans les villes européennes, nous avons créé un indice composite basé sur cinq indicateurs clés : le nombre total de nuits passées par les touristes, le nombre de nuits passées par résident, le nombre de nuits passées par kilomètre carré, le nombre de visites de musées et la croissance récente du nombre de touristes. Chacun de ces indicateurs a été normalisé sur une échelle de 0 à 1 à l'aide de la normalisation min-max afin de garantir la comparabilité. Nous avons ensuite appliqué des coefficients pondérés pour refléter leur importance relative : 30 % pour le nombre total de nuits passées, 25 % pour le nombre de nuits par habitant, 25 % pour le nombre de nuits par kilomètre carré, 10 % pour les visites de musées et 10 % pour l'augmentation du nombre de touristes. L'indice final de surtourisme a été calculé comme une somme pondérée des indicateurs normalisés. Des valeurs plus élevées indiquent des niveaux de pression touristique plus importants. Lorsque des données manquaient pour une ville, des valeurs normalisées moyennes ont été imputées afin de maintenir la cohérence de l'ensemble des données.


Sources des données



  • "Data" Forum mondial de la culture des villes, 1er mars 2021, https://worldcitiescultureforum.com/data/.

  • "Les statistiques expliquées" Accueil (Eurostat), 1er avril 2024, https://ec.europa.eu/eurostat/statistics-explained/index.php?title=Tourism_statistics_at_regional_level#Data_sources.

  • Accueil (Eurostat), 1er juillet 2024, https://ec.europa.eu/eurostat/statistics-explained/index.php?title=Short-stay_accommodation_offered_via_online_collaborative_economy_platforms.

  • Accueil (Eurostat), 1er avril 2024, https://ec.europa.eu/eurostat/statistics-explained/index.php?title=Tourism_statistics_at_regional_level.

  • "Statistiques du tourisme : Indicateurs macroéconomiques" Accueil, http://www.unwto.org/tourism-statistics/tourism-data-macroeconomic-indicators. Consulté le 19 juin 2025.

  • https://ec.europa.eu/eurostat/databrowser/view/sbs_ovw_act$dv_1587/default/table?lang=fr&category=tour.tour_inda.tour_sbs. Consulté le 19 juin 2025.

  • https://ec.europa.eu/eurostat/databrowser/view/tin00194/default/table?lang=en&category=t_tour.t_tour_dem. Consulté le 19 juin 2025.

  • https://ec.europa.eu/eurostat/databrowser/view/tin00174/default/table?lang=en&category=t_tour.t_tour_inda.t_tour_occ. Consulté le 19 juin 2025.

  • https://ec.europa.eu/eurostat/databrowser/view/tin00181__custom_17189501/default/table?lang=en. Consulté le 19 juin 2025.

  • https://ec.europa.eu/eurostat/databrowser/view/tour_occ_nin3__custom_17191338/default/table?lang=en&page=time:2020. Consulté le 19 juin 2025.

  • Département, Statista. "Musées les plus visités en Europe 2023| Statista" Statista, 20 août 2024, https://www.statista.com/statistics/747942/attendance-at-leading-museums-in-europe/. Consulté le 19 juin 2025.

  • https://ec.europa.eu/eurostat/databrowser/view/URB_CTOUR__custom_17201693/default/table?lang=en. Consulté le 20 juin 2025.


Fact-checked
Dernière révision : 7 août 2025
Dernière mise à jour : 7 août 2025
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